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Ce monde n’a jamais été pour moi le supermarché de Warhol. Alors adolescente, j’avais développé un grand intérêt pour les arts asiatiques, lue la Bagavad Gita, découvert l’enseignement de Ramana Maharshi ; Quelques années plus tard, parallèlement à mes études artistiques, je me suis passionnée pour la Chine et j’ai suivies des études à l’Institut des Langues Orientales.

 

Le travail artistique au fil des années s’est modifié. Le propos a été de ne plus m’imposer de sujet, ce qui n’était pas la voie la plus facile. Je suis rentré dans la toile comme en méditation, j ai dû abandonner mes habitudes et découvert une respiration, une liberté nouvelle. Il y avait un impératif à saisir que je nomme : la vraie Nature des choses.

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Peindre la nature du monde : une méditation

Mon univers pictural s’est transformé. Des formes minérales, végétales, empruntées à la Terre et au Ciel ont remplacé une abstraction formelle. Les paysages ont surgis, comme une réminiscence de contrées déjà traversées.

 

Je peins le jaillissement de la vie, l’eau, le ciel, les montagnes et parfois dans mes paysages s’installent quelques marcheurs en quête de vérité. Aujourd’hui mon approche de la peinture s’accorde à ma compréhension du monde, à ma spiritualité.

Propos recueillis par Rose-Marie Stolberg, historienne de l'art

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